AVIS DE PARUTION
Mi Cubania – Cuba, pour le meilleur et pour le pire
par Mélanie Panaye – Pérez Romero

Après plus de 2 ans de travail et de nombreux séjours à Cuba, je suis heureuse de vous annoncer la sortie de mon carnet de voyages !!! Venez partager mes aventures et mes questionnements pour comprendre comment Cuba s’est emparé de moi !

Un beau voyage en ma compagnie !

Prix en vente directe : 15€

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Ethnologue de formation et passionnée de Voyage, j’ai eu la chance de découvrir la Salsa à l’âge de de 26 ans. Passionnée par cette danse et très attirée par la culture cubaine, j’ai décidé de faire un 1e voyage à Santiago de Cuba en Août 2009. Malgré toutes les expériences que j’ai pu vivre, aussi remuantes soient-elles, cette aventure fut pour moi une révélation. Je suis tombée sous le charme du pays, à la fois touchée par l’accueil et la chaleur humaine des cubains, envoûtée par la musique et par la danse, mais aussi saisie par le contraste entre la joie de vivre des gens et une réalité quotidienne très difficile. Les deux voyages suivants n’ont fait que renforcer mon lien avec le pays et avec les cubains. Plus je découvre Cuba, plus je suis sensible à ce qu’il s’y passe.

Alors, entre révolte contre le système et amour pour cette culture et ce peuple, j’ai décidé d’écrire pour témoigner.

~ Mon projet ~

Si la musique et la danse sont des langages, ils ne remplacent pas les mots. Dire les choses, les nommer et les écrire permet de laisser une trace. Les mots ont une importance, donnent du sens, et expriment des choses, consciemment ou inconsciemment.

Mon projet est donc de constituer un carnet de voyage où je rassemblerai mes expériences, des anecdotes, des moments forts de mon histoire à Cuba.

A travers ce recueil je souhaite avant tout partager des moments vécus sur cette petite île, des rencontres faites ici ou là, prévues ou imprévues, plus ou moins insolites mais non moins authentiques. Ce recueil d’histoires n’aura pas d’autre prétention que de témoigner, en donnant quelques regards différents sur la vie. Une vision partielle et subjective mais sans jugement. Rien n’est plus vrai que ce qui est. Rien ne touche plus que ce qui est dit avec sincérité et humilité. Plus qu’un discours militant qui tenterait de convaincre et de combattre en défendant une cause sans nuances, sans recul, ces récits montreront la réalité. Une réalité, ou plutôt des réalités vécues qui laisseront à chacun la liberté de penser et de se faire une idée sur la vie cubaine.

~ Pourquoi Cuba ? ~

Une histoire métissée, entre colonie et dictature :

Cuba fut découverte par Christophe Colomb en 1492, L’île fut ensuite occupée par les espagnols pendant 4 siècles. Ils y ont développé la culture du café de la canne à sucre et du tabac, en faisant venir un nombre considérable d’esclaves d’Afrique noire. Après la longue guerre contre les esclaves, à la fin du XVIIIe siècle, beaucoup de propriétaires blancs de Saint-Domingue, dont beaucoup de français, fuirent à Cuba où ils apportèrent capitaux et savoir-faire. Au début du XIXe siècle, on comptait alors 40000 blancs et 30000 esclaves noirs sur l’île. Les luttes pour l’indépendance ont commencé en 1868. Les États-Unis intervinrent dans la guerre d’indépendance cubaine qui avait fait 200000 morts (soit 1/8 de la population). Ils occupèrent l’île de 1898 à 1902, puis de 1905 à 1909, et poursuivirent une ingérence marquée jusqu’en 1934. Le 1er janvier 1959, Fidel Castro prit la tête d’une armée rebelle et renversa le dictateur Fulgencio Batista qui était soutenu par les États-Unis. S’en suivit la mise en place d’un embargo économique en 1962, toujours appliqué à l’heure actuelle. Fidel Castro dirigea Cuba jusqu’en 2006. Puis, après avoir assuré l’intérim du pouvoir, c’est son frère, Raul Castro, qui prit officiellement la suite en 2008,

Après plusieurs dictatures et plusieurs révolutions, Cuba reste marquée par son histoire, devenue terre de conflits politiques et de combats idéologiques. Coupé du reste du monde depuis plus de cinquante ans, le pays garde les traces de ce passé tumultueux, riche de métissage ethnique et culturel. Aujourd’hui, Cuba se voit obligée à faire des changements sur le plan économique, tellement la situation est préoccupante. Pourtant, même si le gouvernement est contraint d’ouvrir peu à peu les frontières, le pays reste l’un des moins bien classé sur le plan mondial en ce qui concerne la liberté d’expression et l’accès à l’information.

Ce recueil sera donc une façon de donner la parole aux cubains et de partager leurs témoignages.

Naissance du projet :

Comme toujours, les voyages sont marqués par des rencontres, des moments forts, remuants et souvent déstabilisants. J’ai donc vécu quelques épisodes qui m’ont marquée et interpellée. De retour en France, je me suis dit que je devais en parler autour de moi. L’information circule très vite dans ce monde, mais on tait aussi beaucoup de choses. On sait plus ou moins que Cuba est une dictature, mais on le cache. Raisons diplomatiques ou indifférence générale ? Je n’en sais rien. Mais ce que je vois, c’est que le monde est en train de changer. Les pays arabes et la Russie se sont soulevés, mais bien d’autres mériteraient de se réveiller pour défendre leurs droits et leur liberté. Trop de peuples ont fini par renoncer, anesthésiés, soumis par la peur ou par la faim, et manipulés par des régimes totalitaires extrémistes.

En allant rencontrer des anciens qui me raconteront leur histoire, des descendants d’esclaves, des gens qui s’opposent encore au système, des musiciens et des danseurs ou encore des chauffeurs de taxi clandestins, je souhaite rentrer un peu plus dans l’intimité du pays pour mieux comprendre ce qu’il s’y passe et en parler au plus grand nombre.

Prologue :

Cuba, on y va une fois et on ne s’en remet pas. Au début charmant et envoûtant par sa musique, ses paysages et son ambiance si particulière, le pays livre petit à petit ses secrets et se découvre comme un mystère que l’on cherche à comprendre. Derrière une immense chaleur humaine à l’humeur plutôt festive, se cachent beaucoup d’injustices, d’aberrations, de douleurs et de difficultés à vivre sereinement. Un contraste saisissant qui ne peut qu’émouvoir et rendre les gens ainsi que le pays si attachants. « Si tu veux être un cubain que tout le monde a envie de connaître, cache ta douleur derrière ton sourire. » Cuba, c’est une culture riche et formidable, un patrimoine, une histoire à préserver et à transmettre. C’est aussi un combat, une lutte pour la liberté toujours en cours mais non encore achevée, un univers qui révolte par certains côtés mais qui nous enseigne et nous donne beaucoup de l’autre. Une telle expérience rappelle combien nous avons de la chance mais combien nous n’en avons même pas conscience. Un pays qui questionne, une destination qui remue et qui choque même parfois ; une ambiance qui nous manque quand on rentre chez soi sans jamais arriver à la retrouver tout à fait ; un voyage qui marque à jamais et dont il est difficile de se remettre sans pour autant arriver à dire pourquoi.

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